Le décret publié le 23 mars (notre brève) instaure une subvention à hauteur de 50 % des surcoûts d’électricité « par rapport à 300 €/MWh sur le périmètre des contrats signés ou renouvelés avant le 30 juin 2023 ». Mais le projet de décret présenté au Conseil supérieur de l’énergie fin janvier prévoyait une aide à hauteur de 75 % des surcoûts, comme l’indique toujours – au moment d’écrire ces lignes – le site du ministère de l’Économie et des Finances. Ce coup de rabot va avoir un « vrai impact négatif », déplore Frank Roubanovitch, président du Cleee, qui représente des entreprises grandes consommatrices. « Peu d’entreprises » sont concernées par ce mécanisme, mais celles qui le sont « sont en grande difficulté », poursuit-il. Le ministère écrivait en janvier que « jusqu’à 300 entreprises de taille intermédiaire pourraient toujours subir en 2024 des prix très élevés, supérieurs à 300 €/MWh », et risquaient d’être « pénalisées face aux PME qui bénéficieront de l’amortisseur électricité ». L’association n’avait pas été mise au courant par Bercy du nouveau seuil d’aide. Le cabinet de Bruno Le Maire indique à Contexte que la décision de le revoir à la baisse a été prise « dans le cadre des [10 milliards] économies annoncées en février » (notre article).
Crédit "contexte.com"
Comentarios